HISTOIRE

À l’image du bateau qu’il s’est choisi pour logo, le Théâtre de l’Espoir a beaucoup navigué depuis trente-sept ans, chahuté par les coups de cœur littéraires de son fondateur, le comédien, adaptateur et metteur en scène Pierre Lambert, bercé par le flot des mots, accostant chaque création comme une île nouvelle. Créée en septembre 1982 suite au succès fulgurant des Métamorphoses de Robinson, première adaptation incarnée par Pierre Lambert au Festival d’Avignon quelques mois plus tôt, la compagnie naît sous la forme d’une association loi 1901, baptisée Théâtre de l’Espoir en référence à l’île de Robinson Crusoé, Speranza.

Dès ses débuts, la compagnie affiche son identité forte dans le choix de textes d’auteurs engagés, de ceux qui font avec les mots, mais aussi de textes intimes versant vers l’introspection, toujours éminemment littéraires. Ces textes séduisent Pierre Lambert parce qu’ils lui permettent, en scène, de traquer les démons de l’être humain, d’approcher sa nature toujours trouble, de toucher aux profondeurs de l’âme. Il leur prête aussi sa plume et en réalise souvent l’adaptation, se les appropriant totalement par l’écriture.

Au fil des années, le Théâtre de l’Espoir développe trois axes fondamentaux : la création et la diffusion de ses spectacles, la formation et l’animation dans le cadre de stages et de l’école de théâtre qu’il fonde en 1986, la diffusion au sein de Présence Pasteur, dans le cadre du Festival off d’Avignon. Depuis quelques années, un fort engagement en faveur de l’écologie se traduit dans les choix de la compagnie. Elle a initié, en janvier 2018, le festival Scènes au Vert, à Dijon, et travaille à la création du dernier texte de Catherine Zambon, Nous étions debout et nous ne le savions pas.

Le Théâtre de l’Espoir aime faire jouer les solidarités plutôt que les schémas financiers, et ouvre sa scène dès qu’il le peut, à Dijon, son lieu de résidence, ou dans sa programmation à Avignon, aux artistes dont il soutient la démarche et le travail. Le Théâtre de l’Espoir est installé depuis 2001 dans des locaux mis à disposition par la Ville de Dijon.

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